Ce soir, je parcourais mon agrégateur RSS (qui comprend des abonnements à plusieurs revues que je suis) et ce résumé a attiré mon attention. Le titre de l'article, ainsi que le nom du logiciel qu'il décrit, inclut une référence subtile à ce mème Internet populaire. Cela m'a donné un bon rire, et une excuse pour revoir cette vidéo ridiculement idiote.
Mais sur une note plus sérieuse, ce n'est pas la première fois que je vois l'utilisation de subtils (ou pas-si -subtile) dans le titre d'un article de revue scientifique, d'un résumé de conférence ou d'une présentation par affiche. Parfois, l'humour est même injecté dans le corps de la publication elle-même. Mais en général, nous, en tant que scientifiques, sommes censés écrire de telle manière que nos découvertes soient facilement communiquées et facilement reproductibles. L'accent est mis sur la clarté, l'objectivité et la reproductibilité.
Il n'y a bien sûr pas de règles formelles sur l'utilisation de l'humour dans la littérature scientifique, mais y a-t-il des règles de facto ? Ces règles de facto dépendent-elles du domaine (informatique vs génétique) ou de l'éditeur (Oxford Univ. Press vs BioMed Central) ou du facteur d'impact de la revue (Nature vs Frontiers in Genetics)? L'humour a-t-il même sa place dans la littérature scientifique, ou serions-nous mieux sans lui?